Typiquement le genre de film correct mais sans génie qui se suicide dans le dernier tiers faute de savoir où est sa place.
Pendant une heure c’est joli, c’est fluide, ça fait pas chier le monde avec du vent et on se dit qu’on tient le bon bout. Pas de chance, le bordel s’effondre dans le dernier acte en sodomisant en toute allégresse sa propre cohérence au profit d’une multitude de scènes aussi attendues que dépourvues d’intérêt.
Bon déjà, le film qui balance « Ils ne se sont pas réveillés par hasard » sur toutes les affiches pour que t’apprenne que justement si, c’est un vieux dysfonctionnement aléatoire qui lance tout, ça crispe.
Ensuite y’a peut être pas besoin d’être un génie pour aller vérifier que l’ordinateur central n’est pas en fusion nucléaire à partir du moment où le vaisseau distribue gratuitement du Kellogg's en dose massive. Vendre une panne quasi-indétectable pour la foutre sur l’Ordinateur Central c’est léger niveau scénario lu et approuvé par les équipes en charge du bousin.
Dernier détail, si t’as pas les couilles de faire crever ton perso principal, tu passes pas ta vie à teaser son décès. La résurrection larmoyante c’est comme le verlan. Y’a 15 ans ça pouvait être cool, aujourd’hui c’est ultra gênant.
Sinon le vaisseau Avast qui diagnostique ses problèmes est très sympa, il a même un bar Shining pour les puristes, mais fallait vraiment s’arrêter là.