J'en attendais rien, si ce n'est un petit divertissement pour remplacer mon glandage quotidien. On nous annonce une sorte de blockbuster hollywoodien, avec de jolis effets spéciaux, de l'action et des gros titres du style "Ils ne se sont pas réveillé pour rien", qui semblent vouloir combler un gros manque de scénario.
Je ne spoilerai rien dans cette critique, bien que certains éléments permettraient de démontrer que la bande annonce, si elle a le bon côté de laisser la surprise intacte, a l'inconvénient de n'être absolument pas représentative du film .
Nous sommes en effet devant une oeuvre qui s'avère bien plus profonde que ce qu'elle ne veut le laisser croire, et ce, en plus de sa valeur esthétique, particulièrement grâce au point de vue accordé à la psychologie des personnages et l'évolution de leur relation.
Plusieurs thèmes vont être abordées. Le dilemne, par exemple occupe une bonne première partie du film. Chris Pratt devra faire un choix devant lequel le spectateur lui accordera raison ou non pour ainsi l'excuser, ou non.
On peut aussi retrouve aussi une mise en scène de la citation suivante : "L'homme seul est quelque chose d'imparfait; il faut qu'il trouve un second pour être heureux" tirée du discours sur les passions de l'amour de Pascal. Point de vue qui n'est d'ailleurs pas sans liaison avec le dilemme précédemment abordé. Mais je l'ai surtout placée pour faire le mec, celle là.
Restons cependant clair, nous ne sommes pas dans la lignée d'un David Lynch ou encore d'un Hideaki Anno. Je veux dire par là que le film ne se prête pas à une analyse de 20 pages de la psychologie de ses personnages. Leur ressenti reste simplement des plus intéressants et on leur accorde une importance plaisante. Mais gardons à l'esprit que le film est des plus accessibles et reste un très bon divertissement à qui veut passer un bon moment sans se massacrer les neurones. Cependant, si vous souhaitez voir un space opéra de deux heures d'action et d'effets spéciaux, tournez vous vers d'autres productions et laissez vos sièges aux adeptes du romantisme pseudo tortueux.