Faute de pouvoir voir la version originelle en 3D, Passion sous les tropiques (traduction lointaine de Second Chance) se laisse voir dans sa dernière partie gorgée de suspense avec un téléphérique en panne et susceptible de s'écraser. Ces dernières scènes relèvent le niveau d'un film aussi consternant dans ses clichés exotiques (L'Amérique latine !) que pauvre par son scénario d'une minceur effarante. On se contente alors d'admirer Linda Darnell courtisée par un Robert Mitchum d'une totale coolitude malgré son métier de boxeur et le fait que sa belle est poursuivie par un tueur patibulaire (un excellent Jack Palance). Si le méchant est réussi de même que le bouquet final, cette latinerie telle que les aimait Hollywood ne vaut pas l'argent que l'on n'a pas dépensé pour le voir.