Twin Peaks
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En sortant de la séance, une forme d'allégresse nous tient éveiller. Rares sont les films qui rendent hommage à une vie simple et belle, sans s'attarder sur les problèmes subis par le personnage central. Jim Jarmusch nous plonge dans le quotidien de Paterson, chauffeur de bus, poète au grand coeur, en nous racontant la simple histoire de sa vie, faite de rencontre, de rire, de rêve... Le mélange des sentiments permet de nous faire sortir de nombreuses fois grâce à des paroles fines et pertinentes. Pour cet homme, éperdument amoureux de sa copine atypique, rien n'est grave, tout semble beau. D'une patience extrême, avare de paroles, mais pour autant à l'écoute de ses concitoyens, il mène une vie simple, à laquelle il ne semble ne rien demander.
Le film est l'image de la thématique principale : poétique. Ce sentiment de bien-être en sortant de la séance est rarement ressenti alors qu'aucune histoire véritable n'est menée. C'est une ode à la vie que nous livre le réalisateur derrière la caméra à travers des événements simples et beaux. Tout dans ce film respire la vie et, malgré la lenteur assumée, c'est une bouffée d'oxygène, de voir cette histoire banale, nous dépayser. Voir un chauffeur de bus écouter les conversations et écrire des poèmes, est tout sauf inconciliable, ce qui permet de nous questionner sur nos propres rapports à nos passions.
Emmené par un Adam Driver époustouflant, ainsi que par la belle Golshifteh Farahani, dont le côté excentrique est quelquefois déconcertant, cette réalisation mérite les différents hommages qui lui ont été rendus dans le monde du cinéma.
Simple et beau tout simplement.
Créée
le 23 janv. 2017
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