C’était un beau moment, poétique et philosophique. L’être humain naît bon et la société le corrompt? De quoi faire réfléchir JJ Rousseau quand on voit que rien ne semble corrompre la pureté de Bella, pas même la prostitution. Ça m’a fait penser à Martin Éden, sauf que dans pauvres créatures, Bella se cultive pour ELLE et pas par amour, en dépit des hommes qui s’obstinent à la posséder et à l’enfermer. Par contre on ne me vendra pas ça comme un film « feministe » comme le réalisateur la revendiqué, le male gaze est omni present et son regard sur la prostitution comme un sujet léger qui n’atteindrais pas les femmes qui le pratique est hautement problématique.