Marrant qu'en 2023, le "Candide" de Voltaire fonctionne encore avec un brin de Liloo du "5ème élément" de Besson. Naïveté, mais liberté.
La phase amusante est celle où Bella acquiert sa liberté.
Le reste est assez attendu. Amusant, je persiste.
Mais par-dessus tout : la photo. Pfffff... Quelle photo !!
Quand on prend du recul, l'histoire, finalement, concentre les facteurs d'émancipation de Bella autour de son sexe, de sa sexualité. Quelques envolées faussement philosophiques nous font saisir que le propos est de lutter contre l'appropriation du corps des femmes par les hommes mais hélas, dès qu'on veut rendre un propos trop conceptuel dans un film, on perd le narratif. Et c'est le cas.
à partir de la 2ème moitié du film (disons après ou pendant "Paris"), on perd le naturel du récit.
Tout doit être fait (prostitution, lesbianisme, etc.) pour qu'une femme se réalise.
C'est là que ça pèche. Dommage, dommage, dommage.