Hippies pourraves

Il faut me comprendre, je sortais d’Elysium, j’étais faible, Madame l’a bien senti et elle proposé pour la dixième fois cette production Apatow un peu effrayante et, de guerre lasse, j’ai abdiqué…

C’est Paul Rudd et Jennifer Aniston qui ratent leur vie à New-York, déjà, ça fait bizarre, probablement les seuls de Friends à ne pas avoir terminé en couple dans la série à un moment ou à un autre, enfin… Après l’achat raté d’un mini-loft, les voilà partis pour retrouver le frangin dégénéré de Paul à Miami, caricature terrifiante de l’Américain moyen qui a réussi… En chemin, ils tombent sur une communauté vaguement hippie et finissent par s’y réfugier avec tous les gags pas drôles qui vont avec…

Comme c’est du Apatow, forcément, il y a trois passages scatologiques inutiles et le lot de scènes embarrassantes dont on se demande encore la raison d’être trois jours après… La palme revient à cette scène pénible avec Paul qui essaie de dire des grossièretés devant son miroir avant de ne pas réussir à se taper la blondasse, un véritable moment de souffrance…

A un moment on ne sait plus qui détester le plus entre la belle-famille dégénérée, la communauté de végétalistes immondes fondée par Jacques Attali et le couple de bobos idiots, l’histoire se déroule comme d’habitude, c’est misérable de nullité, avec toujours la petite touche morale un peu puante cachée derrière, mais bon, quelque part, faudrait pas me pousser beaucoup pour que je reconnaisse que c’était mieux qu’Elysium, j'applaudis presque l'exploit…