Oui, je sais, en tant que "cinéphile", je ne suis pas censé apprécier (relativement) un truc comme "Pédale douce", comédie populaire à une époque où le cinéma balançait du gay à toutes les sauces, si possible de la grande folle haute en couleur (merci Michel Serrault).
Oui, mais voilà, j'y peux rien, chaque fois que je le vois, je me marre comme un bossu. Oui, je reconnais que l'on frôle le néant cinématographique en terme de mise en scène et de dramaturgie, oui, c'est cliché, oui, c'est con, oui, c'est opportuniste et tout ce que vous voulez mais voilà, moi, ça me fait marrer.
Seul film potable dans la carrière catastrophique de Gabriel Aghion, "Pédale douce" parvient toujours à me faire passer un bon moment grâce à sa bonne humeur communicative, renforcée par des comédiens apparemment ravis d'être là (gros coup de coeur pour Jacques Gamblin) et surtout, par des dialogues aussi glands que réjouissants, signés Pierre Palmade.
Fini les secrets, fini la clandestinité, fini la double vie, aujourd'hui j'ai décidé d'assumer ma véritable nature. Oui, aujourd'hui je le dis, j'aime (un peu) "Pédale douce" ! Aaaah, ça fait du bien. On se sent plus léger d'un coup...