Etrange : alors que la France se remettait de ses évènements de mai-juin 68, et que "Le bon, la brute et le truand" caracolait en tête du box-office français à la 3° place, ce film n'a fait "que" 964 587 entrées dans nos cinémas cette année là. Quand son taux de rentabilité mondial frôlait la culbute avec un taux de rentabilité de 837 % ?
Je m'interroge sur les raisons de ce désamour relatif...
Le scénario de cet homme qui a failli être lynché pour un vol de bétail qu'il n'a pas commis, ressuscité,et qui va se venger n'est pourtant pas inintéressant : on ne s'ennuie pas une seconde malgré les deux heures dix de poids syndical de pellicule (avec les pubs, hélas)
Tout ça est très moral et le casting, outre le grand Clint, est une petite merveille du genre : j'aurais dû trouver les acteurs que je n'eus pas fait mieux ! Rien à reprocher non plus à la réalisation de Ted Post qui n'en est pas à son coup d'essai...
Cerise sur le gâteau : la seule femme au rôle important de ce film de cow-boys (outre son assistante médicale fugitive) est belle comme un ange avec un visage énigmatique, et n'est pas là pour faire beau dans le vase de fleurs : Inger Stevens, (1934-1970) est une jolie et séduisante suédoise, nationalisée américaine, à laquelle on prête une liaison avec cet infatigable coureur de jupons qu'était Eastwood...
La jolie veuve du film cherchant le meurtrier de son mari est, dans la vie décédée à 35 ans un an après ce film, d'une overdose de médicament et on n'a jamais su s'il s'agissait ou non d'un suicide...
Elle avait déjà auparavant suite à une rupture amoureuse, attenté à ses jours...
Dommage, son beau visage énigmatique séduit, comme ce film aurait dû d'avantage le faire...
Paris Première le 08.04.2022- 16.02.2023-26.02.2023- Arte le 11.06.2023-Paris 1°le 14.12.2023-25.12.2023-