11em film de mon année 2021, 3em production de celle-ci et 2em de la journée,
On suit cette fois l'histoire vraie de Sam Bloom, une mère de famille australienne incarnée par Naomi Watts qui, après un tragique accident, se retrouve clouée dans son fauteuil roulant et en pleine dépression mais qui par un curieux hasard voit sa vie changer lorsqu'elle fait la rencontre d'une pie nommée plus tard "Pengouin" qui aura besoin d'aide après que celle-ci soit elle aussi blessée par un accident.
Glendyn Ivin nous livre un métrage solaire et émouvant grâce notamment à une photographie de Sam Chiplin tout bonnement sensationnelle et une prestation de son casting tout en finesse et justesse.
Cette construction en miroir entre ces deux êtres, brisés par la vie et dont il est difficile pour eux de se remettre de celle-ci et de faire le deuil de la vie passée est très bien amené et l'évolution des pensées du personnage est très bien symbolisée par la guérison de la pie. C'est peut être assez classique en l'état mais cela marche et en plus c'est inspiré d'une histoire vraie donc que demander de plus!
Comme dit précédemment, tout le casting est diapason et les personnages des parents sont touchant de sincérité.
La photographie est superbe avec de très beau plans panoramiques montrant l'Australie sous sa plus belle lumière. Ce maniement des clairs/obscurs apporte un sentiment de mélancolie propre au personnage principal renforçant la force narrative de l'histoire qui en son essence même reste simple et linéaire.
J'ai longuement hésité entre 6 et 7 mais même si l'histoire et son exécution est en soi simple, la mise en image et l'interprétation valent que je surnote légèrement le tout.
Sans être le film de l'année, le réalisateur signe un film satisfaisant portant sur un thème finalement très peu montrer, à savoir comment se reconstruire après un accident quand cela détruit toute l'identité de qui vous étiez avant?
A découvrir.