Drôles d'oiseaux !
Un coin paisible des Vosges... enfin paisible, c'est vite dit... une jeune femme extravagante qui se fait voler sa voiture par des nudistes terroristes, qui va complètement chambouler la vie d'un...
Par
le 16 déc. 2020
31 j'aime
6
⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.
L'exposition fraîche et intrigante où cette jeune femme déboule comme dans un jeu de quilles à l'intérieur de ces familles neurasthéniques, la gendarmerie puis la maison du Capitaine laissait penser que la vie allait reprendre ses droits. Pourtant c'est le contraire qui se passe.
Le réalisateur peu inspiré en dehors d'idées cocasses bonnes pour un court-métrage, laisse couler la belle. A coups de fulgurances poétiques il nous enfume, sans compter les vaines diversions comme un théâtre ridicule. Une scène de danse révèle par contraste son incapacité à filmer les corps. Alors nous nous rendons à l'évidence, les personnages ne sont que des marionnettes minérales, dissimulées par leurs mutismes/ hermétismes. Le décalage a ouvert une brèche béante non pour découvrir leur âme, mais nous infliger un pathétisme de petits soldats de plombs.
La mise en scène d'un statisme entêtant, achève de nous enterrer au fond d'un trou, bouffé par les vers...
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Vu au cinéma en 2019
Créée
le 20 août 2019
Critique lue 1.7K fois
9 j'aime
5 commentaires
D'autres avis sur Perdrix
Un coin paisible des Vosges... enfin paisible, c'est vite dit... une jeune femme extravagante qui se fait voler sa voiture par des nudistes terroristes, qui va complètement chambouler la vie d'un...
Par
le 16 déc. 2020
31 j'aime
6
PERDRIX (15,6) (Erwan Le Duc, FRA, 2019, 100min) : Perdrix déploie les ailes de la comédie romantique burlesque avec grâce, en imposant d'emblée son style rafraîchissant et sensible qui revigore la...
Par
le 13 août 2019
25 j'aime
6
Il est de bon ton de dénigrer les comédies françaises qui ne font rire que leurs auteurs, et encore, mais de temps à autre certaines productions ravivent le filon épuisé. C'est le cas de Perdrix, qui...
le 15 août 2019
15 j'aime
Du même critique
Sur le boulevard du crime, vous vous promenez, et tombez amoureux d'une fleur, Garance. Il y a Baptiste, le mime enfant de la lune, tellement fou d' amour qu'il n'ose cueillir la fleur... Frédéric...
Par
le 10 févr. 2013
70 j'aime
15
Qui peut résister à "Singing in the rain" ? Qui peut rester hermétique à ce film qui vous entraine, vous endiable, vous charme et à la fin vous terrasse de joie. Je me souviens encore de la stupeur...
Par
le 25 juin 2013
64 j'aime
18
Longtemps je me suis gardé de rédiger une critique à ce film. Le parti pris du cinéaste, qui de la dérision, à la folle poésie, finissait en mélodrame, échappait en partie à mon entendement. Je l'...
Par
le 21 févr. 2015
58 j'aime
15