Cinquième James Bond consécutif pour John Glen, et son dernier, il réalisera encore trois autres films après celui ci qui ne seront que des gros navets rien qu'à en juger leur affiche.
Cinq James Bond, c'est quand même du beau boulot, un passionné le monsieur, qui une fois encore nous fait suivre l'espion britannique dans une aventure qui ne lésine pas sur l'action, de plus, 007 n'est cette fois ci pas en mission ordonnée mais en mission personnelle. En effet, le jour de son mariage son ami de toujours Felix se fait attraper et violemment mutilé, et sa femme tuée sans pitié, Bond qui s'est vu retirer son permis de tuer décide donc de faire payer les coupables. Entre saut en parachute, requin blanc, course poursuite de semis-remorques et deux James Bond Girl jalouses, ce Permis de tuer fait office de très bon volet, histoire émotionnelle, action spectaculaire, John Glen est toujours en forme, peut être même plus que jamais, enfin, ne jamais dire jamais plus jamais...
Timothy Dalton après n'avoir incarné l'agent que deux fois laissera sa place dans le prochain volet, il est ici tout comme dans le précédent Tuer n'est pas joué, un Bond qui allie tendresse et bourrinage avec talent. La belle Carey Lowell malgré un œil qui part en cou....cacahuète est une excellente Bond Girl, face à la ravissante Talisa Soto tout aussi bonne (dans tous les sens du termes) dans son rôle. Robert Davi s'occupe d'incarner le méchant... je trouve cette phrase tellement gamine c'est dingue, m'enfin bref, il l'incarne cruellement sans problème, son bras droit est d'ailleurs joué par un jeune qui aujourd'hui est un monstre du cinéma à mes yeux, Benicio Del Toro.
En bref, un dernier Bond de Glen qui marche totalement, ainsi qu'une réalisation toujours aussi soignée et des décors où on sent le budget derrière, j'ai particulièrement aimé celui désertique et cactusien (ouais j'invente des mots) lors de la course poursuite finale en camion.