Ayant complètement raté le coche des Golden Eighties, où James Bond s'est laissé distancer par Stallone, Schwarzenegger et les productions Joel Silver, les producteurs décident de se mettre au goût du jour. Mieux vaut tard que jamais...
Alors ils engagent Michael Kamen ( Lethal Weapon & Die Hard ) pour signer la musique du film, et n'hésitent pas à jeter Bond dans des débordements de violence graphique bien grasse et racoleuse !
James Bond qui la joue perso, un malfrat qui explose dans un caisson de décompression, un Benicio Del Toro qui se fait déchiqueter par une broyeuse à coke... Un vrai régal !
La coke, maître argument du complot du méchant, vient jouer une place prépondérante dans le climax du film.
En effet, après son combat dantesque au sommet d'une broyeuse à pains-de-coke, James Bond a le nez aussi enfariné que Keith Richards à l'enterrement de Jean-Luc Delarue...
La dessus il démonte une armada de camions citernes à mains nues, "Et je fais des roues arrières en poids lourd SI JE VEUX !!"
Du pur génie.