Une caméra, de la péloche et 2 femmes.
Il n'en faut pas plus pour transporter notre esprit dans les méandres apparents et invisibles d'un jeu oscillant entre singularité et fusion, entre similitudes et oppositions, entre conventions et fantasmes.
Les plans, les points de vue (cette scène montrée de deux angles – points de vue – prismes – différents !) et ces actrices !
Encore une fois l'île est le théâtre absolu de la solitude pour Bergman, aux yeux du monde, pour se retrouver soi-même (ou se perdre – car au final je ne suis pas sûr que chacune des deux femmes aient évolué dans la bonne direction).
Mensonge. Envers soi. Envers les autres. Envers l'autre.