"Pet", comme l’animal de compagnie et, puisqu’on est dans un thriller psychologique, on se doute que cette condition va plutôt concerner un être humain. Dominic Monaghan joue un homme introverti, qui semble moralement affecté par la solitude. Il se met à stalker une femme croisée dans le bus et tente de l’amadouer avec insistance en centrant ses points d’intérêt ; un vrai profil de harceleur. Évidemment, sa frustration le transforme en psychopathe, au point de séquestrer la jeune femme et l’enfermer dans une cage. Sur 1h30, cette première phase est déjà un peu longue à se préciser. Ensuite, le long-métrage tente d’être un peu plus profond que le pseudo-torture porn malsain puisque cette personne traitée comme un animal ne semble pas avoir un passé si innocent. La relation entre les deux prend donc une tournure inattendue, sous un jeu légèrement manipulateur, jusqu’à se transformer en thriller faiblard de justicier. Enfin, quelques giclées rougeoyantes et insinuations glauques tentent de compenser le maigre développement et l’engagement émotionnel pratiquement nul que délivre la pellicule.