Nous ne pouvons que regretter le petit rouquin dessiné, l’immense Robin Williams, l’éternellement mignon Jeremy Sumpter et même cette dernière adaptation avec Hugh jackman…
Le problème de ce Peter & Wendy?
L’absence de charme et de rêves sans doute.
(Notez que Nana, sentant l’absence de fun de cette aventure a préférée rester à Londres).
Passons outre la technique, à savoir des valeurs de plans et des profondeurs de champs aussi plates que les dialogues écrits pour une troupes de pauvres acteurs en free style total…
Parlons plutôt de ce choix de direction artistique « Peter the dark knight dé saturé » qui ne colle absolument pas au ton du film qui reste très accessible aux plus jeunes voir aux plus stupides.
Alors allons y, suivons le parcours sans finesse vers l’âge adulte de wendy mila jovovich darling sur ce caillou vierge perdu en mer qu’est le « pays imaginaire ».
Notez la présence de saturne en opacité réduite à l’horizon du dit pays, parce que c’est tout de même la « deuxième étoile à droite et tout droit jusqu’au matin»)
Pays imaginaire ou en déjà 50 minutes de film nous n’avons toujours pas vu un enfant rire ou s’amuser au fil d’une narration frénétique et pourtant sans dynamisme. Car nous comprenons enfin que le film se veut SOMBRE et TRISTE !
Oubliez la violence et l’arrogance de l’œuvre originale, le film se veut sombre pour tenter de justifier son look et parce que le capitaine crochet et Peter sont tellement méchants et cruels? Sans doute parceque ce sont des hommes immatures…
Il d’autant plus bien connu que pour écrire des personnages masculins « gris » il suffit de leur ôter tout charisme.
De la même façon que ce film vous fera oublier l’existence de Jean, Michel, Clochette, Captain tétanos et Peter Pan vous pourrez oublier ces moins de deux heures de votre vie.
Sauf si le syndrome Mary Sue vous touche. Après tout la tête d’affiche est la digne héritière d’une loooongueeee saga à l’héroïne increvable…