Scène culte de Deep blue sea 1 : Samuel Jackson se fait bouffer par un requin numérique dégueu. Un blockbuster involontairement nanardesque, ça mérite bien une suite...voir deux.
Pas vu le 2 et je n'ai pas forcément envie. Par contre le 3 a suscité ma curiosité de par ses pubs alléchantes et un visuel plus qualitatif.
Et ça s'est avéré vrai dès la première séquence où l'on sent une volonté de bien faire. Un Plan rotatif autour de l'îlot en drone, c'est très beau et ça dégage un côté cinéma que l'on ne voit plus dans les DTV.
Deuxième surprise, l'héroïne principale Tania Raymonde joue bien en plus d'être très belle (subjective), les personnages secondaires sont travaillés et les dialogues ne choquent pas par leur absurdités.
Par contre les requins transpirent le CGI dès les premiers plans après ça passe avec le contexte "génétiquement modifiés". Bien sûr ils sont plus rapides parce que ce sont des super requins wesh.
Le scénario n'invente par la roue, pire c'est inintéressant. Heureusement que l'ensemble est aidé par une réalisation punchy et une technique sérieuse que ce soit sur terre ou dans l'eau, ça reste lisible et joli à regarder. Dommage qu'il faille ajouter des scènes de combats à mains nues pas nécessaire qui plombent la cohérence du film.
Il reste un film de requins sympathique et qui pour une fois suscitent un peu de tension. Pour les requinphiles ;)