De Palma au sommet de son art!
En quoi est-ce, tout simplement, un film culte?
Tout d'abord grâce à son scénario, qui remanie et revisite des oeuvres aussi mythiques qu'hétérogènes: le Portrait de Dorian Gray, Frankestein et Faust, transformés en un opéra rock pour un résultat fascinant. La mise en scène grandiose, épique, parfois lyrique, rend parfaitement justice à la richesse du script.
Le choix du casting, impeccable.
La bande-originale, devenue culte, qui retrace toute une partie de l'histoire de la pop culture: des Beach Boys, à Grease, en passant par Janis Joplin et le glam rock. Mention spéciale à Paul Williams (Swan dans le film) pour ses compositions extraordinaires qui mériteraient bien un Grammy ou un Oscar.
Le tout teinté d'un humour corrosif, décalé; de plans calculés minutieusement, jouant sur les reflets, les miroirs, le regard, comme De Palma sait si bien le faire.
Finalement, Phantom of the Paradise a réussi, mieux qu'une comédie musicale, à marier l'écrit, le visuel et le sonore. Rarement un film aura réussi à faire une symbiose aussi parfaite de ces trois arts.
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