Comme l'explique très bien l'ami S.Plissken dans sa critique (que je vous invite à lire ici: http://www.senscritique.com/film/Phase_7/critique/20398407), ce huis-clos se déroule dans un immeuble en quarantaine, dans lequel l'ambiance entre voisins va vite dégénérer (comme Hélène, oui), et c'est peu de le dire !
IL EFFARA, PHASE 7
Et si le début laisse augurer du meilleur, avec une ambiance minimaliste, un côté très intime qui nous rapproche du couple principal, dont la femme attend un enfant, la rigueur de la mise en scène et les plans tout en lenteur vont peu à peu laisser place à l'horreur. Dans tous les sens du terme. Le ton devient alors presque surréaliste, tour à tour gore ou drôle, et vaudra quelques surprises au spectateur. Oui mais...
CHEZ, L'ARGENTIN
Oui mais, car il y a un gros mais, le film souffre ensuite de gros problèmes de rythme. La réalisation à petit budget n'aidant pas, de même que certains acteurs qui ne jouent pas toujours juste, on a alors du mal à s'accrocher au récit. On en vient à se dire qu'1h35 c'est un peu long quand on a rien à dire. Restent heureusement quelques plans soignés et parfois étonnants, qui sortiront le spectateur d'une certaine torpeur.
PHASE TERMINALE
Au final on se dit quand même qu'un moyen métrage aurait peut-être suffi. Car c'est une chose de vouloir laisser une grande part de mystère quant à une pandémie, de ne pas souhaiter développer les personnages secondaires. Mais dans ce cas, il faut tout de même avoir quelque chose à raconter, ou alors il faut s'appeler Gus Van Sant ! ;-)