Phase 7, je note sept. Évident. Moi qui croyait avoir tout vu en termes de survival. Ce film est une pure merveille de second degré. Sincèrement. Le regarder au premier degré serait une énorme hérésie, je pense. Je ne m'y attendais pas, je m'attendais à un survival de base, où c'est attendu du début à la fin et où il n'y a aucune surprise. Tout le contraire. Jusqu'à la fin, en fait. Deux trois scènes excellentes, comme celle de la fouille de l'appartement, la découverte du cadavre de la petite fille (pas pour cette raison, non. Mais si je vous le dis, y'a plus de surprise) ou encore la communication par les signes.
Ici, la contamination sert juste de prétexte au réalisateur pour réaliser son délire complet. Quand Horacio décrit son état mental, c'est juste jouissif : "J'ai toujours été traité de parano. A l'école, dans ma famille, au boulot. T'es parano parce que tu fais ci, t'es parano parce que tu fais ça. J'étais atteint de paranoïa aiguë. Une invention. Ça existe pas. Je l'ai pas trouvé dans les livres médicaux, y'en a pas un qui en parle".
Deux trois passages un peu trash, des explosions de têtes, mais rien de bien méchant, en fait (arf, c'est peut-être moi qui ai des problèmes mentaux, en fait).