Philadelphia par Roland Comte
Andrew Beckett (interprété par Tom Hanks), jeune et brillant avocat dans un grand cabinet de Philadelphe, a tout pour être heureux: apprécié de ses clients aussi bien que de sa hiérarchie, il est en passe de décrocher le graal de tout avocat américain : devenir avocat associé d'un grand cabinet de Philadelphie. Cela, c'était avant qu'il apprenne qu'il est atteint du sida. Apprenant cela, le cabinet le licencie "pour faute professionnelle". Malgré la maladie qui l'affaiblit chaque jour un peu plus, Andrew décide de se battre et de contre attaquer mais tous ses anciens "amis" se défilent de peur de représailles de la part de ses puissants patrons. Le seul avocat qui accepte son dossier est un avocat noir, Joe Miller (interprété par Denzel Washington) qui, malgré son homophobie déclarée, le défendra par conviction. Grâce à la brillante plaidoirie de Joe, Andrew obtiendra 143 000 $ pour indemnité de licenciement et arriérés de salaire, 140 000 $ pour les humiliations et souffrances morales et 4 millions de dollars en réparation du préjudice subi.
Ce film est largement inspiré d'une histoire vraie, celle de Geoffrey Bowers avocat qui fut licencié par le cabinet Baker & McKenzie.
La BO
La B.O. de ce film est superbe de bout en bout : d'abord, la chanson-titre "Streets of Philadelphia", interprétée par Bruce Springsteen, vous prend aux tripes mais il y a aussi la somptueuse interprétation de la "Mamma morta" par La Callas que Tom Hanks se passe en boucle lorsqu'il touche le fond.
Mon opinion sur ce film
Si vous n'avez jamais vu ce film, n'hésitez pas un instant à le voir (ou le revoir). C'est un très grand moment de cinéma et une sacrée leçon d'humanité, de courage, et de ténacité contre l'adversité, la bêtise et la lâcheté. Aussi bien Tom Hanks, dont c’est un des plus grands rôles, que Denzel Washington réussissent des prestations époustouflantes.