Ce film est très intéressant, il devait l'être (encore plus ?) tout autant pour l'époque de sa sortie notamment sur le sujet du SIDA, et ensuite à celui, sous-jacent, de l'homosexualité.
J'ai conscience qu'étant né en 1991, il m'est difficile de le regarder autrement qu'avec mes yeux de 2023, mais j'ose espérer que j'aurai eu la même réaction : DANS L'CUL WHEELER !
Je reste malgré tout sur ma fin, j'écris à chaud et ne saurait le définir..
Jusqu'à ce que Beckett aille à l'hôpital, tout va bien ; puis le verdict tombe soudainement, après un minuscule passage du côté des membres du jury, à huit-clos : un monologue de 15 secondes qui résume bien la faille sur laquelle ils vont se baser pour trancher. Malheureusement, il n'y a pas de réel débât entre eux alors que Me Miller, l'avocat de Beckett, à amené le procès sur le sujet de la discrimination liée à l'homosexualité de ce dernier et non plus sur sa maladie. Explosif !
Il aurait été plus opportun d'inclure ce débat et de terminer sur le verdict en évitant la fin larmoyante qui ne sert pas le film à mon humble avis (et je dis ça, j'ai eu la larme !).