It is hard for me to forgive. Evil sisters.

Je suis très mitigée quant à ce film.

Tout d'abord, revenons sur l'histoire. Philomena, qui durant toute sa vie a caché le secret de son plus gros péché, se décide enfin à parler à sa fille. Elle lui avoue qu'elle a eu un enfant lorsqu'elle était adolescente, raison pour laquelle son père l'a envoyée chez les soeurs. Un ancien journaliste, devenu Ministre puis désavoué par le gouvernement, décide de s'intéresser à cette "histoire humaine".

Certes, les acteurs sont très bons. Mais, il y a un mais et pas des moindres. Le point de vue adopté est celui de la vieille dame. Elle a son histoire et certains choix narratifs sont donc plutôt logiques. Mais non, en tant qu'agnostique, je ne peux décidément pas adhérer à la morale proposée par le film. Je ressemble plus à Martin qu'à Philomena, certes, mais même si je peux comprendre certaine divergences de vues, je refuse d'accepter la morale proposée par le réalisateur.

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NON, ON NE PARDONNE PAS CELLE QUI VOUS A FAIT VOUS SENTIR COUPABLE TOUTE VOTRE VIE.
END SPOIL

Cela dit, Stéphane Frears, malgré un sujet délicat, évite habilement de sombrer dans le pathos. Les petites pointes d'humour de la vieille dame, même si elles ne sont pas hilarantes viennent à point nommé pour défaire les tensions.

C'était donc plutôt une bonne séance, j'ai suivi avec plaisir les tribulations du couple improbable mais je ne peux en aucun cas mettre une note supérieure à 6, étant donné le message véhiculé. Bref, je suis mitigée.