« Certains êtres devraient avoir le droit de voler en toute liberté ». Telle est la devise de Michel, pickpocket compulsif qui détrousse tout Paris. Il erre seul, cloîtré dans sa folie, le regard fixe toujours à l’affût, sans voir que sa mère se meurt, et que Jeanne est la femme de sa vie.
On retrouve encore une influence Dostoïevskienne (Crime et Châtiment). Bresson va à l'esentiel, au plus profond des choses, des hommes, sans détour. Chaque regard des personnages est là pour créer un hors champs. Un hors champs qu'il n'a pas besoin de montrer. Tout ce qui est surperflue, secondaire est coupé par un radicalisme chirurgicale dans le montage. Rarement j'ai vu une utisation de l'ellipse aussi impeccable.
Et puis quel final !