Après avoir débarrassé un porte-avion de ses vilains terroristes pas beaux, le cuistot karateka est de retour, toujours aux prises avec des méchants très méchants (à croire qu'il le fait exprès !) mais cette fois dans un train qui roule super vite et pendant super longtemps (le temps du film, quoi). Alors que l'on pensait que l'ami Seagal ne pouvait pas faire pire que le précédent opus ("Piège en haute mer", pour les cancres du fond), l'artiste martial plus vraiment martial (et pas vraiment artiste non plus) réussi le pari de faire... encore pire. Scénario complètement con, mise en scène en pilotage automatique, Seagal peu concerné... Tout y est pour faire de cet actionner un authentique navet, plus bordelique que spectaculaire et même pas drôle à un énième degré (pas assez fou pour ça), dont les célèbres mano a mano du karateka au catogan tombent complètement à plat, la faute à une réalisation incapable de capturer correctement le moindre mouvement. On ne retiendra de ce spectacle moribond qu'un déraillement final fort rigolo et le jeu constipé d'Everett McGill.