Maintenant j'ai une mitraillette. Ho ! Ho ! Ho !

Je ne crois pas avoir déjà vu ce film, en tout cas je n’en garde aucun souvenir, et je dois dire que je m’attendais à une vraie merde, mais que j’ai été agréablement surpris.

Film d’action jonglant entre le comique et le spectaculaire, Piège de Cristal s’inscrit dans le genre de la comédie policière. L’intensité dramatique monte en crescendo, comme dans un véritable thriller, le contexte est simple, mais plaisant (des otages piégés dans un gratte-ciel), le film n’est pas excessivement violent (pour le genre j’entends), la musique est sympa, l’ambiance satisfaisante.

Reste que le film souffre de quelques faiblesses franchement pénibles. L’histoire est élémentaire. Le rythme est en dent de scie, on s’ennuie parfois, les dialogues sont ringards, certaines répliques font vraiment pitié, l’humour ne fonctionne pas toujours, le scénario est hyper prévisible, le héros est trop badasse pour que l’action soit crédible, bref, c’est un film d’action quoi…

Le casting est satisfaisant, Bruce Willis n’est pas trop énervant. Il n’a pas encore adopté ses mauvaises habitudes d’acteurs, sourires narquois et attitude suffisante caractéristique. Ça passe. J’ai eu la surprise de découvrir Alan Rickman (notre cher professeur Rogue) dans le rôle du chef des terroristes. Je l’ai trouvé super. C’est lui que j’ai préféré d’ailleurs. Paul Gleason (le proviseur de Breakfast Club) a quant à lui un rôle des plus casse-pied. Les autres acteurs sont convenables.

Grand classique du genre, Piège de cristal se distingue du lot sans faire de miracle pour autant. J’ai bien aimé, mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’un indispensable.