⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.

Après une première heure au rythme plutôt pataud et à la trame assez classique, je commençais vraiment à me demander comment ce film avait pu être le point de départ de l'une des meilleures sagas d'action. Mais dès que la police s'en mêle, les choses dégénèrent enfin et ça défouraille dans tous les sens.


C'est dans cette deuxième partie que les bonnes (voire très bonnes) idées fusent, tirant parti des moindres détails scénaristiques avec beaucoup d'intelligence. J'allais mettre une ou deux scènes en exergue (celle dans laquelle Hans et John se font face pour la première fois, l'ouverture du coffre sur l'Hymne à la Joie) mais ça parait assez injuste dans la mesure où, tout bien réfléchi, cette dernière heure est un enchainement non stop de séquences excellentes ou démentielles.


Encore plus étonnant, certains pistes explorées par le scénario résonnent tristement avec l'actualité près de 30 ans après la sortie du film, comme le zèle des journalistes charognards qui mettent en danger des otages en révélant des informations cruciales, ou le flic tuant par erreur un jeune Noir qui le menaçait avec un flingue en plastique...


De son côté, Willis installe tout en douceur - à l'image du film, en fait - la badassitude tranquille de John McClane qui prend déjà très cher dès ce premier opus. Sa relation plutôt originale avec le sergent Powell (très bon Reginald Veljohnson) amène aussi pas mal d'émotion et sort habilement du schéma classique des duos de buddy movies.


Du coup, un peu comme pour Taxi - je m'excuse par avance pour la comparaison - on pardonne sans mal la caricature des méchants Allemands très très méchants campés par des acteurs qu'on croirait sortis d'un improbable nanar, notamment Hans Buhringer et ses inénarrables cheveux, ou Al Leong et son inénarrable absence de cheveux. Ce dernier jouissant tout de même de la scène la plus WTF du film, à base de barres chocolatées et de regards désopilants.

magyalmar
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films des années 1980, Blu-Ray-thèque / Films et Les meilleurs films de 1988

Créée

le 9 avr. 2016

Critique lue 230 fois

2 j'aime

1 commentaire

magyalmar

Écrit par

Critique lue 230 fois

2
1

D'autres avis sur Piège de cristal

Piège de cristal
Gand-Alf
9

Une nouvelle race de héros.

Alors que les muscles huilés de Sylvester Stallone et d'Arnold Schwarzenegger règnent en maîtres sur le cinéma d'action, que les coups de tatanes de Jean-Claude Van Damme et de Steven Seagal...

le 1 août 2016

84 j'aime

7

Piège de cristal
Docteur_Jivago
8

Maîtrise de l'Espace

Yeah ! ça c'est du cinéma d'action qu'on aime ! Après une rapide présentation du contexte et de la situation, John McTiernan rentre dans le vif du sujet et John McClane se retrouve en pantalon, pied...

le 31 juil. 2014

73 j'aime

26

Piège de cristal
sseb22
9

Die Hard de cristal

J'ai toujours été un fan de cette série (bon, surtout les premier et troisième :o). Je dois avouer que le film est marqué "années 80" (cigarette à l'aéroport, arme dans l'avion, les vêtements,...)...

le 23 nov. 2010

63 j'aime

13

Du même critique

L'Argent
magyalmar
1

Compte dormant

Sans doute fatigué de pondre des drames chiants pour neurasthéniques masochistes, Robert Bresson s'est surpassé afin de nous offrir son ultime chef d'oeuvre, une parabole de science-fiction sous...

le 26 mars 2018

31 j'aime

4

Les Désaxés
magyalmar
5

Huston, le monde Huston

Honnêtement, je pense qu'Arthur Miller aurait pu broder une merveille de scénario en se contentant de la dernière scène dans le désert du Nevada, où tout est dit. Après tout, un bon exemple vaut...

le 2 avr. 2016

23 j'aime

2

Le Guerrier silencieux - Valhalla Rising
magyalmar
1

Alors c'est ça l'enfer

Refn est un sacré déconneur. Le défi de départ était excitant : écrire un scénario en 5 minutes. Malheureusement Nicolas dut se rendre à l'évidence. Ecrire plus de deux pages en 5 minutes c'est pas...

le 4 janv. 2014

20 j'aime

1