A sa sortie de prison, Tony est attendu par le dénommé Pierrot la tendresse, un tueur à gages qui lui commande d'indiquer la cache d'un butin. La filleule sexy de Pierrot se joint à eux deux.
J'aurais aimé être convaincu par ce film parce qu'il a un ton singulier et incongru qui le distingue des comédies de gangsters courantes. Déjà, la chanson de générique de Guy Béart est bien aimable. Le scénario est de l'auteur de romans policiers Exbrayat, lequel fait preuve de pas mal de dérision dans les dialogues et dans le personnage de Michel Simon, exécutant déterminé mais peut-être un peu sentimental sur les bords...
Le rôle n'est toutefois pas très abouti. Il est à l'image d'un film qui tourne à la promenade bucolique, avec les amoureux Tony et la candide Marie la Crêpe (Dany Saval, à ses débuts, exubérante et sensuelle à la façon d'une Bernadette Lafont), avant de carrément se perdre en digressions ou en bavardages pas drôles.
C'est la faiblesse du sujet que de se déliter, ne proposant plus grand'chose. Les personnages s'éteignent en même temps que l'intrigue, qui est indifférente et traine en longueur.