Pinocchio c'est l'histoire de choix. Faire les choses comme il faut, dans le droit chemin, ou prendre l'autre route, la plus facile, celle des plaisirs, etc.
Mais le film en lui même à du mal à savoir exactement où il va. Autant d'un coté on n'attends pas la fin de l'histoire pour découvrir la morale, elle est là, directement expliquée, comme une vraie leçon de morale : va à l'école, ne devient pas acteur, si tu fumes et tu bois, tu sera emmené par un vilain monsieur sur l'ile des plaisirs avec plein d'autres petits garçons. Autant de l'autre coté l'histoire passe de la ville à la fête foraine au ventre d'une baleine en ajoutant un criquet, une fée et des chats pour faire bonne mesure.
Au final ce n'est pas un de ces Disney qui font rêver, tout du moins, qui font rever un adulte. Sans doute quand on est enfant on ne perçoit pas tous les messages à peine dissimulés et on rit avec lui et on tremble pour lui... Ah la magie de l'enfance où deux trois images animés, des chansons, des couleurs et des animaux qui parlent suffisent à nous laisser de bons souvenirs.