Considéré par beaucoup comme le chef d'oeuvre de Peter Weir, ce film jouit d'une très bonne note moyenne et de nombreuses critiques dithyrambiques, qu'il vaut mieux ne pas avoir lues avant de voir le film, au risque d'une déception démultipliée.
Ce film contemplatif, donc lent, plaît surtout aux amis de la poésie (que je respecte), qui savent extrapoler toute image, tout bruissement de feuille ou écoulement de ruisseau, parfois même au-delà de l'imagination de l'auteur.
Si vous n'êtes pas de ceux-là, méfiez-vous, l'ennui vous guette dès les premières minutes. Et saurez-vous supporter cette musique ? Rien n'est moins sûr. D'ailleurs, ce film pourrait presque se passer de son, car on assiste finalement à une suite de scènes picturales (qu'un oeil averti saura apprécier, ou pas), telles des peintures de Renoir, entrecoupée de dialogues assez brefs voire inutiles. Les symboles sont nombreux pour celui qui les cherche, tel le troupeau d'oies blanches symbolisant ces jeunes filles bien candides, j'en passe et des meilleurs.
Bref, pas de quoi fouetter un chat.
Pique-nique à Hanging Rock est un film poétique zesté de mystère, qui peut vous faire soupirer d'ennui comme d'extase (y paraît).
Même pour les plus curieux, l'opportunité n'est peut-être donc pas à saisir.
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