Cinquième volet de la saga des Pirates des Caraïbes. Déjà. Tant d'eau à coulé des navires. Tout juste sorti de l'avant-première et premier constat : les fans ne seront pas déçus. Pour une bonne et simple raison : c'est toujours la même histoire ou plutôt c'est toujours les mêmes histoires. C'est là tout le savoir-faire de Jerry Bruckheimer et sa gargantuesque équipe. Reprendre des ingrédients déjà vus et les mélanger autrement. A nouveau le scénario utilise les grands mythes et mythologies. Ce qui lui permet d'être largement elliptique tout en étant à peu près sur que le spectateur comprendra de quoi on lui parle, du moins en partie. A propos de scénario, il utilise la bonne vieille recette trop peu utilisée ces dernières années : mettre plusieurs histoires en parallèle et les faire converger au bout d'un moment. Tout est intriqué sans être constamment rabâché comme dans tant d'autres super-productions. Un film d'aventures à l'ancienne qui nous crie : "Savvy ?"
Un des nombreux atouts du film réside dans ses scènes d'actions. Aussi soignés soient-ils, les effets spéciaux ne sont pas une finalité en eux-mêmes et sont au service d'une idée qui se mue alors en une mécanique dont les actes des personnages deviennent les rouages.
Le casting cinq étoiles (sauf pour le rôle féminin) et pléthorique est utilisé de ce fait à tour de rôle et permet de ne jamais lasser. Même constat pour l'humour.
Traitant également en filigrane de thèmes chers à la culture américaine, on sent parfois que Disney vient de racheter la franchise Star Wars ...
Les pistes et les fausses pistes routent et déroutent, les personnages se séparent, se retrouvent et se réunissent à travers leurs objectifs, leur famille et leur... malchance apparemment.
La valse des ces existences virtuelles conduit à contempler la possible morale (ou message) du film et elle est assez belle, surtout pour une production comme celle-ci. Elle pourrait en effet se résumer en un détournement de dicton célèbre : diviser, pour mieux s'unir.
PS: La note est, disons, gonflée. Soit. C'est la saison car je l'avais déjà fait pour Life, Origine Inconnue. Mais bon, quand un film est réjouissant il gagne un ou deux points ... de pleine subjectivité ^_^