♫ Musique ♫
Le Hunter Gratzner, vaisseau spatial transportant des marchandises et des civils, percute un astéroïde et se crashe sur une planète inconnue. Fry, une jeune pilote est la seule membre d’équipage à s’en sortir avec d’autres survivants : un imam et ses larbins… ou peut être dit-on disciple, un antiquaire plus ou moins alcoolique, une géologue qui se la raconte grave, un adolescent et un chasseur de prime accompagné d’un criminel qu’il doit transférer en prison : Riddick.
Une belle bande de bras cassés qui se retrouve sur une planète désertique sur laquelle brillent trois soleils, créant ainsi un jour perpétuel. Riddick qui est quand même un tueur et non pas Momo, le voleur de mobylette de ta cité, réussit à s’échapper et la pétoche s’installe dans le petit groupe. Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, une éclipse va avoir lieu permettant à des bestioles nocturnes aussi hideuses que cruelles de se remettre en chasse.
Alors c’est sur que vu comme ça le scénario paie pas de mine et le fait que la réalisation soit du fait de David Twohy (et pas David Bowie, bande de cons) que tu ne connais pas et dont tout le monde se fout, ne va pas réussir à te convaincre de voir ce film.
Mais putain Riddick ! C’est le héros badasse et mystérieux de la SF par excellence. Non seulement tout le monde aime l’anti-héros « bad guy » qui l’impose mais en plus il s’est fait refaire plus ou moins les yeux, ce qui lui permet de voir la nuit (Hein ? Quoi ? Nyctalope ? Ouais ben reste poli à défaut d’être joli !). Paye ta classe de 1 et paye aussi le fait que c’est vachement utile quand t’as une bestiole qui est prête à te sauter à la gueule pour t’arracher un membre.
Ce personnage a tellement séduit que non seulement il y eut des suites (bon le dernier en date est une purge mais on ne peut pas tout avoir) mais il y eut aussi pas mal d’adaptations en jeux vidéo qui sont franchement excellentes.
Et qui de mieux pour incarner ce héros mythique ? Vin Diesel ! Bon d’accord je veux bien l’avouer, il a pas fait que des chef d’œuvre. MAIS il a la classe, il en impose, il a une voix grave à faire passer ton paternel pour une fillette et il EST Riddick ! Maintenant c’est ancré dans les esprits et c’est tout. C’est comme ça !
Sinon pour ce qui est du film :
Pitch Black c’est le bon survival galactique qui reprend certes les bases de ce genre cinématographe avec :
- Des protagonistes aussi cons les uns que les autres
- Pas ou peu de lumière
- Des grosses bestioles avec une mâchoire qui ferait passer le Grand Requin Blanc pour un poisson clown
- Des gens qui meurent les uns à la suite des autres
- Des gens qui mentent
- Des pseudo-trahisons
- Etc etc etc
Bref ! On connaît hein ! Rien de nouveau ! Mais putain que c’est bon !
On est immergé dans cette ambiance pesante et prenante qui nous fera nous cramponner à la personne d’à côté quitte à lui broyer le bras. Après on est d’accord ça sent la série B à plein nez. Et on sent que les finances étaient serrées et qu’ils ont dû choisir de faire sauter des scènes pour permettre à la régie d’avoir son budget cookies. Plus facile de faire courir des connards en Australie que de se casser le cul à chercher à créer une planète à la biodiversité développée.
Mais sérieusement, qu’est ce qu’on s’en fout !