Boarf, un film certes fun mais globalement très moyen. L’histoire ne casse pas trois briques de Mario, mais elle divertit. Je pense que le mélange Jeux d’arcade-Adam Sandler fait que le film aura du mal à trouver son public en France. Déjà, à la base, si on ne connait pas un tant soit peu les jeux d’arcades, on perd énormément du film car tout l’ambiance repose là-dessus. Un peu comme dans Les mondes de Ralph. L’histoire est très classique et cousue de fil blanc, il n’y pas de surprise que ce soit dans le dénouement ou les gags ; mais ça s’intègre bien ensemble. Sa force c’est justement de se reposer sur cet univers, ses bases, son fonctionnement, ses références. C’est vrai que l’idée en soit est assez marrante, et vaut qu’on s’y attarde un peu (ça change des soucoupes volantes et autres) ; mais elle s’épuise au final assez vite.
Le casting ne se foule pas trop, quel que soit l’acteur / l’actrice. Techniquement, c’est globalement correct. Je n’ai pas été très fan du travail de Henry Jackman sur ce film, où j’ai trouvé que la musique ne réussissait pas vraiment à créer d’ambiance collant au film, sauf lors du remixe de We will rock you (sur lequel il n’a pas travaillé du coup), purement jouissif et épique. Effets spéciaux et décors sont corrects, notamment dans le mélange réel/pixelisation. La mise en scène est quant à elle des plus classiques possibles.
Bref, un film fun par le concept dont la force est également son gros point faible : s’adresser à un public extrêmement ciblé. Si on est fan, on y adhérera très vite ; si on est complètement étranger, on ne comprendra même pas l’intérêt du film.