Peut-être mon jugement à chaud du film "Pixels" sera altéré par le fait que je suis trop jeune pour avoir connu le succès (et l'existence même) des jeux-vidéos -d'arcade- les plus cultes qui ont pu exister, mais aussi par le fait que, oui encore sur ce film, la VF est digne d'être nommée criminelle. Mais ne nous attardons pas sur ce second point.
En effet, je sens avec "Pixels" que Chris Columbus ("Harry Potter" 1 et 2 mais aussi "Percy Jackson et producteur de "La Nuit au Musée 3") se sent définitivement dans son élément en matière de films grand publics, bombardiers de vannes faciles et gentillettes et où l'humour plan-plan prend le pas sur la mise en scène. Car il y avait de très bonnes idées dans l'oeuvre de Patrick Jean, qui imagina en premier lieu dans un court-métrage la Terre prise d'assaut par nos jeux préférés.
Le fait est que Adam Sandler participa à l'écriture du scénario (et apparemment, des dialogues...misère), et que l'équipe entière semble avoir tout misé sur l’éternel récit du loser raté et désœuvré, qui face à ses immenses responsabilités va se transformer en le plus grand héros que la planète eue portée. Le tout, semble parfaitement assumé. Ce qui est toujours mieux que l'inverse.
Cependant, Pixels parvient tout de même à divertir et faire sourire grâce à ses effets spéciaux réussis, ainsi que ses animations et ses clins d’œil qui nous font baigner avec succès dans une ambiance d'invasion extra-terrestre façon gaming.
En somme, ce film nous confirme les faits déjà connus que sont les suivants ; Adam Sandler ne jouera jamais dans une comédie qui fera la différence, la coupe mulet va toujours à merveille à Peter Dinklage, et la mise en scène d'un film pourra souvent être récupérée par la beauté de ses effets spéciaux.