France, 2039, des activistes sont traqués par l’État et disparaissent sans laisser aucune trace. Julia se trouve parmi eux. A son réveil, elle se réveille enfermée sur une île… paradisiaque en apparence, mais dans la réalité, il s’agit de la Planète B, une prison virtuelle.
La réalisatrice Aude-Léa Rapin nous embarque dans un thriller d’anticipation sociétale au coeur d’une France autoritaire et dystopique où les activistes sont pourchassés et incarcérés. Dit comme ça, dans un premier temps, ça titille notre curiosité, mais une fois dans la salle, la déconvenue est violente. En effet, le film souffre de son manque criant de budget (faire de la Sci-Fi, qui plus est crédible, n’est pas donné à tout le monde).
Le manque de crédibilité avant tout. Quid des activistes écologistes ? Les fameux ®≠. On ne sait strictement rien d’eux et on ne connaît que trop peu leurs motivations, si bien que l’on ne peut absolument pas s’identifier à eux, voire même s’attacher à eux. Enfin, le récit est bêtement confus si bien que l’on peine parfois à comprendre où veut en venir la réalisatrice. Alors en dernier recours, on aurait pu se reposer sur la distribution, mais même là, c’est peine perdue, Adèle Exarchopoulos (L'Amour ouf - 2024) & Souheila Yacoub (Les Femmes au balcon - 2024) semblent être aussi perdues que les spectateurs, comme si elles-mêmes ne comprenaient pas ce qu’elles faisaient là.
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