Ces êtres s'appelaient les Krells...
J'ai vu ce film alors que j'étais encore haut comme trois pommes et, à l'instar de Star Wars et de quelques autres classiques de science-fiction, dont deux films Star Trek que j'ai oublié aux trois quarts, celui-ci a participé à ma fascination des robots, des races extra-terrestres et des voyages dans l'espace. Mais pas seulement.
Planète Interdite apporte quelque chose de plus. Ici, il n'est pas question d'un paysan crasseux qui louche sur ses soleils et qui doit sauver la galaxie et papa en tuant le vieux sorcier, mais d'un vaisseau chargé de secourir les survivants d'une expédition qui n'a pas donné de nouvelles. Le film bénéficie d'un véritable effort d'écriture, même si la fin légèrement moralisatrice réussit à l'écorcher, et aborde le sujet du démon intérieur, à ma connaissance peu courant dans les œuvres où la technologie est très évoluée, surtout à l'époque.
Les effets spéciaux ont dû faire rire ceux qui ont vu le film récemment, mais personnellement, je trouve qu'ils ont bien mieux vieilli que les premiers films en images de synthèse avec leurs monstres tout lisses, saccadés et mal animés. Les décors en carton laissent encore cette impression de « construction incommensurable » malgré leur aspect de décors pour série contemporaine à faible budget. « Le » monstre reste assez crédible. Mais j'ai un peu trop grandi maintenant pour aller me planquer derrière mon fauteuil !
(Je me rappelle quand même que je prenais mon temps pour descendre les escaliers, plusieurs mois après avoir vu ce film. Oui, bon, j'étais pas bien vieux, hein.)
Un film à voir, surtout si vous aimez Star Trek. Ça vous permettra de découvrir son précurseur.