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Avec son dernier film Play, co-écrit avec Max Boublil, Anthony Marciano nous invite, dans un kaléidoscope d’images qui sent bon la nostalgie, à faire un retour vers le passé et nous offrir une...
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le 4 janv. 2020
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Il est incontestablement impossible d'échapper à sa propre histoire personnelle, à son propre vécu. Impossible d'échapper à la douleur de son propre échec, à sa propre médiocrité devant le fait accompli fut-ce t'il toujours le cas ou à un moment donné de sa vie. Ce film peut pour certaines personnes comme pour moi, nous mettre bien minable à la sortie.
J'ai remarqué lors de discusions bifurquant inopinément sur le film "Play" comme il est incroyable de constater avec ces rares personnes qui semblent l'avoir vu au combien nos vies sont à ce point similaires pour avoir ressenti la meme chose : une oeuvre cinématographique pour laquelle on n' en attendait pas grand chose vu le casting mais pour laquelle on en est ressorti au final totalement groggy face à la gifle émotionnelle que l'on se prend en continu depuis la moitié du film environ. Etonnant pour un film présenté comme ... une comédie car en fait, cela n'en est pas une et c'est déroutant. Il y a erreur sur la marchandise mais qu'importe, ce film agit sur moi comme une séance avec le psy. Très nostagique sur l'époque de mon
insouciance car peut-etre pas totalement épanoui et submergé d'angoisses dans le monde actuel, le sado-masochisme mental commence...
Le film suit une bande de pote nouvellement quadragénaire sur plusieurs générations et est toujours filmé à la première personne (à ce sujet, je vous laisse découvrir le pourquoi et comment dans le film). Le pouvoir nostalgique du film est efficace. Les années 90 et début 2000 sont vraiment bien reconstituées. Les relations sociales des protagonistes sont quant à elles non seulement nostalgiques mais lacrymales. Premières sorties, premières cigarettes, premiers alcool, premiers baisers, premières conduites avec permis, etc Il est incontestablement impossible d'échapper à sa propre histoire personnelle, à son propre vécu.
Impossible d'échapper à la douleur de son propre échec, à sa propre médiocrité devant le fait accompli fut-ce t'il toujours le cas ou à un moment donné de sa vie. Ce film peut pour certaines personnes comme pour moi, nous mettre bien minable à la sortie.
Pour moi, il y a 2 problèmes à ce film : une affiche à la comédie américaine imbuvable qui ne paie pas de mine et le nom que pourrait renvoyer "Max Boublil" au casting comme à l'écriture du scénario. Mais stop ! arretez tout de suite ! L'humoriste livre ici peut-etre sa plus belle interprétation de sa vie. Celui d'un mec gamin qui ne voit pas les signaux d'une fille qui l'aime, qui perd patience et décide alors de s'assumer pleinement comme femme auprès des hommes, au gré des rencontres de la vie.
Créée
le 31 juil. 2022
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