Quand il s'agit de cinéma facile, c'est à dire traitant exclusivement de sexualité pour etre sur de s'en mettre plein les fouilles, n'est pas Gaspar Noé ou Lars Von Trier qui veut et ce film de Paco Caballero (que j'avoue ne pas connaitre) en est un parfait exemple. Vicieux ! passez votre chemin ! car sous un psynopsis aguicheur se voulant comme une ode à la pratique du libertinage se trouve un film pudique qui exploite timidement le thème. Le seul sexe dans ce film, c'est des corps qui s'enlassent nus dans les plans séquences de couloir du club libertin et les quelques fefesses et lolo par-ci par-là parcequ'il allait avoir tromperie sur la marchandise autrement.
Ce film suit des tranches de vies de personnes qui se retrouvent liées malgré elles ou de façon voulue à un club libertin espagnol dans une sorte d'avorton de "Very Bad Trip" :
- La jeune mariée venue faire son brelage de culotte la veille et qui au matin ne se rappelle plus de rien et qui constate que sa bague de fiançaille a disparue. Elle retourne avec son amie au club à la recherche de celle-ci et apprenent par la meme occasion, ce qu'il c'était passé la veille ...
- Le couple au bord de l'implosion venu chercher une ultime solution avant la rupture...
- Le couple libertin qui va s'avérer héhé lui aussi etre en difficulté et pas si étranger au couple précédant.
- Le vieux livreur boomer dégeulasse du club qui veut reproduire chez lui avec sa femme de 60 ans l'ambiance échangiste du club au cours d'un diner avec la complicité de son ami qui a invité sa femme
- La cousine immature, gaga, secrètement amoureuse de son cousin qui va etre amenée à le dépanner d'une solution d'ébergement pour cette nuit là et qui veut à tout prix aller boire un verre dans ce club où elle travaille et lui pas mais il acceptera par usure ...
Oui ils vont baiser. Le cousin va déglinguer sa cousine qui va beaucoup aimer et remettre ça une deuxième fois dans le film !
- L'homosexuel de l'histoire qui ... est l'homosexuel de l'histoire
Tout ça sans un seul plan rapproché sur le corps. Un film qui se consomme, sans intéret, sans émotions. Si c'est pour parler de sexualité autant revoir Clèves de Rodolphe Tissot ou Jeune et Jolie de françois Ozon