Un rythme catastrophique, un enchainement de gags plus banals les uns que les autres, une photographie (volontairement) laide et une réalisation insignifiante compose les 2 heures extrêmement laborieuses de PLaytime. Le film souffre certainement de l'anachronisme dont je fais l'usage notamment sur la satire de la société de consommation (qui avec la mise en scène sont les points a peu près sauvables) qui semble très lourde dans la manière dont elle est mise en place.
Jacques Tati nous offre une comédie poussiéreuse au propos intéressant mais très mal exploité et affreusement rythmé ce qui fait de Playtime un métrage terriblement insignifiant.