Jacques Tati a atteint les limites du visuel pure sans intrigue narrative et sans dialogue (ou presque).
J'avoue que je me suis endormi au bout de trente-huit minutes et que j'ai du mal eu à visionner la suite. La description glaçante du monde moderne est ennuyeuse sur la durée. Il manque le contre-point poétique (le vieil autobus de la ligne 73 est ici incongru) et l'humour qui faisaient l'intérêt des films précédents.
Hadaka no shima réussit à nous émouvoir en utilisant les mêmes moyens.
Lire : Dossier documentaire Jacques TATI, Monde en Question.