Pleasantville par Ciné Water
Etait-ce mieux avant ?
David (Tobey Mcguire, "Spiderman") et Jennifer (Reese Witherspoon, "June Carter" dans I walk the line) sont frère et soeur dont tout oppose. Elle est extravertie, coqueluche du lycée, adulée par tous les garçons. Lui est timide et réservé, un "looser" de l'école. Elle vit dans son temps, elle aime MTV (en 1998 c'est encore compréhensible) alors que lui préfère Pleasantville, une série des années 50.
A Pleasantville tout est propre, les pompiers n'ont aucun feu à éteindre mais juste des chats dans des arbres à sauver, tout le monde s'apprécie, bref la belle ville utopique dont la preuve réside dans une école de lobotomisation. On y apprend rien car les livres ne contiennent pas la moindre page.
Un soir, la télécommande tombe en panne. Un étrange réparateur débarque à la minute pour en donner une nouvelle avec un seul gros bouton rouge les faisant entrer dans La quatrième dimension (Welcome to the twillight zone !) enfin dans Pleasantville.
Si David est aux anges, il est dans un monde de rêve. La petite soeur, elle, vit une descente aux enfers. Dans cette ville asexuée comme toute série des années 50, tel un certain serpent sur un arbre perché, elle proposera de gouter au sexe.
Et là, c'est le drame. La couleur fait son apparition....
Pleasantville est très agréable à regarder, l'histoire est plutôt originale et la morale (vivre dans un monde libre, aimer, se cultiver) pas trop exagérée. Les effets spéciaux sont rudement menés, le film a été tourné entièrement en couleur en jouant sur la saturation pour les scènes en noir et blanc.
Bref un bon p'tit moment de détente.