Son et lumière
Réalisé entre "Les yeux sans visage" et "Thérèse Desqueyroux", "Pleins feux sur l’assassin" affiche un générique alléchant sur fond d’images de nuit du château où va se dérouler l’intrigue :...
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le 6 avr. 2022
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Réalisé entre "Les yeux sans visage" et "Thérèse Desqueyroux", "Pleins feux sur l’assassin" affiche un générique alléchant sur fond d’images de nuit du château où va se dérouler l’intrigue : Boileau-Narcejac au scénario et aux dialogues, Maurice Jarre à la musique, une chanson de George Brassens, un casting haut de gamme… Les premiers (et seuls) plans avec Pierre Brasseur qui se promène parmi ses souvenirs, les effleure, agonisant, est un modèle de fluidité dans les mouvements de caméra. Le cinéma de Georges Franju est rythmé, efficace, et sait être parfois fantaisiste ou humoristique. Il faut bien reconnaître que pour ce film, le duo d’écrivains a écrit un scénario sans grand intérêt, sans réel suspense (si l’on est attentif, dès le premier mort, on connaît déjà l’assassin) ; heureusement les dialogues enlevés, teintés d’ironie, les bons mots ("L’inspiration, c’est pas comme l’électricité, c’est moins foudroyant") associés à des images fortes et à un rythme soutenu en font un agréable divertissement. Le savoir-faire est là, et Franju sait composer des plans étonnants. C’est déjà une qualité immense.
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le 6 avr. 2022
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