L'idée est intéressante mais c'est assez bâclé.


Il ne se passe pas grand chose, et c'est très convenu ! On se croirait dans une commande de film indie US, on a les losers de service, la romance prévisible, une situation générale particulière (la fin du monde approche). Ça aurait pu être bien, en développant un peu mieux, en approfondissant tous les éléments. Là c'est peu inspiré et j'ai même envie de dire, peu personnel, c'est ce qui donne certainement cette impression d'avoir déjà vu ce film au pitch pourtant original.


La mise en scène est soignée ; on regrette que certaines parties ne soient pas plus maniérées, plus folles, comme ces vues sous-marines ou tous ces plans sur les poissons en bocal. Même si ce n'est pas très inspiré, c'est quand même bien fait, la caméra présente bien les choses, suit bien les personnages. Les décors sont très sympas. Les acteurs sont très bons.


Bref, y avait matière à mieux.

Fatpooper
4
Écrit par

Créée

le 18 janv. 2021

Critique lue 211 fois

2 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 211 fois

2

D'autres avis sur Poissonsexe

Poissonsexe
Malatesta75
7

L'amour c'est comme la mer, on s'y perd

Il suffit parfois d'un simple nom pour nous convaincre d'aller voir un film. En l'occurrence, il s'agit de celui du fameux grolandais Gustave Kervern, qui partage ici l'affiche de ce Poissonsexe avec...

le 7 sept. 2020

6 j'aime

Poissonsexe
Adagiooo
7

Nietzsche

Un petit ovni dans le cinéma actuel, mais ô combien poétique, rafraîchissant, perché et attachant. Petite dystopie à la française dans un monde où les poissons seraient en voie d'extinction et des...

le 8 sept. 2020

5 j'aime

1

Poissonsexe
Fêtons_le_cinéma
3

La stérilité est un vilain défaut...

Le principal défaut de Poissonsexe est sa conviction que la léthargie d’une humanité qui s’autodétruit en détruisant la planète doit s’incarner à l’écran par une léthargie rythmique et tonale. Tout...

le 4 janv. 2021

4 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

108 j'aime

55