18ème bougie soufflée dans l’open-world des long-métrages Pokémon, 3ème approche poussée du sujet pour ma personne (là et là).
What’s up sur la planète surpeuplée aux 721 monstres de poche ? Hé bien toujours cet invariable leitmotiv que l’on pourrait résumer à : « évènements chaotiques dans background paradisiaque ». Grosso modo, Sacha-de-Bourg-Palette et sa petite escouade sont encore une fois en vacances, cette fois-ci dans un simulacre (et non Simularbe, ah) de Dubaï City, en train de dorer la pilule dans une petite pool party improvisée. Il veut toujours s’accomplir en tant que « plus grand maître Pokémon » (le mec se cherche clairement), il y a toujours ce petit cameo gênant de la Team Croquette en milieu de parcours, et EVIDEMMENT – venons-en aux dits évènements chaotiques – il y a double rencontre avec à la fois un couple de berbères un peu babas mystiques et surtout avec Hoopa le légendaire Pokémon bracelet-vortex un brin psaïcho (dans le sens Afida Turnerien du terme), indiscutable fana de donuts (bracelets…donuts…y a de l’inception graphique dans l’air oui) qui parle de lui à la troisième personne sans que personne n’y trouve quoi que ce soit à redire. Et comme bien entendu tout n’est pas aussi rose que sa pittoresque carnation, il y a du gros rififi sous les palm trees et il s’avère que notre Alain Delon du désert a un côté obscur bien comme il faut rapport à un artefact du démon que son poto le petit prince du raï a hérité de son grand-père Lawrence d’Arabie et qui s’avère être à la fois la porte ouverte au n’importe quoi et à la primo-forme alternative résurgente gigantesque de sieur Hoopa le seigneur des anneaux (…ou pas, lolz). En gros il y a deux personnalités en lui : la belle gosse sage et celle qui les nique tous. Chaud.
« Brefouilles », comme dirait Louane à ses coupines hors caméra, Pokémon c’est avant tout des valeurs, et donc dès les 2 premières minutes on nous impose pas moins de 6 Pokémon légendaires/mythologiques (car oui Nintendo a récemment décidé qu’il y avait une dif’) histoire de nous dire qu’on est pas face à un deal de branquignoles (mot que j’utilise pour la : première fois). On a même le droit au petit come back à la Evelyne Thomas (même époque les gars) de Lugia la caille-ra des mers du sud, et même le Dieu tout puissant Arceus se tape l’incruste dans cette bande de Gaza psychologique. Valeurs aussi à travers l’idée universelle de promesses (au pluriel) : celle d’une amitié éternelle, celle d’une grande famille de ❤. De visu, ça donne surtout l’inévitable plan de toute la petite « troupe », de dos, en train de faire des coucous insistants à leurs compagnons d’infortune éphémères face à, naturellement, « la grande ville ». Mais ça c’est en fin de film, après que le G8 des légendaires précieux (genre l’élite, vraiment) ait retroussé ses manches pour venir à bout de la menace fantôme (rapport au côté obscur sus-évoqué). Le Malin c'est comme les tote-bags: il faut dire NON. Les valeurs, je vous disais.
En attendant, toujours rien n’explique après toutes ces années pourquoi la petite bande passe son temps à courir en rythme toute essoufflée, ambiance petites foulées pour créer un semblant d’action (ça et les explosions, of course)?
A l'année prochaine Pokémon, jtm même si tu es toujours aussi naze.