To live and die in L.A - on zappe le titre français direct - est un film essentiel. D'abord l'anecdotique : il a révélé Willem Dafoe, John Turturro et William Peterson. C'est aussi une des nombreuses résurrections de Friedkin que tout le monde avait enterré après l'onde de choc Cruising.
On y retrouve son obsession centrale sur le bien et le mal, chaque protagoniste se pervertissant au contact de l'autre. Les personnages sont complexes et travaillés, entre son policier devenant gangster pour arriver à ses fins, et son antagoniste mystique qui tente le diable pour se faire chopper. Et puis, il y a comme toujours cette manière de découper le scénario pour obtenir une structure bancale géniale. Bref, c'est mieux que bien.