Philip d’Antoni, producteur de William Friedkin sur «French Connection» se retrouve derrière la caméra pour les besoins de «The Seven-Ups», («Police Puissance 7») chez nous. Le metteur en scène/producteur enjoint deux acteurs du film de Friedkin à le suivre, à savoir Tony Lo Bianco (dans le rôle de l’indic) et l’incontournable Roy Scheider (dans le rôle du flic borderline). Ce dernier, un certain Buddy Manucci (tiens ! même prénom que dans «French Connection»?) est à la tête de l’unité «The Seven-Ups», une escouade, plus que cela, une confrérie d’élite de la police de N.Y. aux méthodes violentes et controversées mais sommes toute efficaces comme le montre le prologue du film. Un prologue qui nous permet de rentrer de plain-pied dans l’univers codé du polar des années 70. Surfant allègrement sur la vague de «French Connection», Philip d’Antoni dont c’est ici la seule réalisation, malmène ses malfrats quand une vague de kidnapping avec rançons frappe les rangs de la pègre new-yorkaise. Une affaire qui prendra une tournure personnelle pour Buddy Manucci, dès lors qu’un flic de l’unité «The Seven-Ups» sera impliqué. Dans un décorum urbain et crasseux d’une ville en pleine transformation, d’Antoni fait le job et déroule tranquillement son histoire, sans grande surprise ni originalité mais l’efficacité est bel et bien là en grande partie grâce au charisme de Roy Scheider et à quelques gueules patibulaires comme Richard Lynch ou encore Joe Spinell sans oublier évidemment les éternelles courses-poursuites sur l’asphalte new-yorkais.