Un début maladroit mais nerveux et prometteur, avec une prostituée qui assomme son souteneur à coup de sac à main jusqu'à en perdre sa perruque... Puis, on retrouve la donzelle deux ans plus tard, petit ville calme, elle se fait lever par Griff, un policier à moitié maquereau, devenant ainsi le seul témoin de sa vie antérieure. Deux secondes plus tard, la poule décide de devenir mère Thérésa dans l'hôpital pour enfants handicapés créé par le gendre idéal local, héritier du fondateur de la ville...
Constance Towers fait peur comme une Joan Crawford de sinistre mémoire, elle parle de Beethoven et de Goethe avec la subtilité d'un pachyderme dans un jeu de quilles, le Don Juan local ressemble à un Bogdanov et le film n'a vraiment pas de rythme, ça part un peu n'importe où, c'est mal écrit, la morale est lourdingue et c'est pas la peine de nous remontrer que c'est Shock Corridor qui passe au cinéma de la ville, on avait remarqué pendant les vingt secondes de la première fois...
Le titre français est incompréhensible, mais bon, en même temps, l'explication du titre anglais est d'une rare stupidité... Le plus drôle, c'est que ça se regarde quand même alors qu'à un moment, on a quand même une chorale d'enfants malades Benetton qui essaie de nous achever cinq minutes durant...