Film on ne peut plus lassant synonyme de déception cinématographique. Oui, ou non ?
A se demander pourquoi certains réalisateurs s'ingénient toujours à ne faire des films que pour eux-mêmes. Est-ce un effet d'optique ou n'y comprends-je rien ? Ai-je la berlue ? La route m'a paru sacrément sinueuse... Jusqu'au point d'orgue qui m'a fait recracher tout l'air de mes poumons... Avant la contorsion faciale de bon aloi.
Question subsidiaire et pourtant fondamentale : Notre cher cinéaste roumain a-t-il une seule fois pensé à la réaction que pourrait avoir son audience face à cette aberration ? Mais alors, comment peut-on une seule fois captiver le spectateur quand l'intrigue baille elle-même au corneille ?
Autant de questions qui resteront bien malheureusement sans réponses tant l'incompréhension règne entre deux mondes cinématographiques isolés par un fossé aussi long que creux, à l'image d'un film alambiqué en toute difformité.
Allez... Un bon point pour la scène dont le titre du film est justement extrait. La seule qui vaille véritablement la peine de retenir notre attention, malgré un rythme toujours aussi peu enclin au sprint.
Sans rancune hein !