Un film peu abordable pour le grand public, par ses scènes parfois assez débridées (le couple qui "s'aime" brutalement dans la cuisine) ou ses gags "particuliers" (le serial-écraseur de chaussures psychotique...), mais qui reste intéressant, étant la satire de la ville elle-même débridée de Baltimore, celle de l'enfance du réalisateur John Waters (à qui l'on doit le premier Hairspray, avec le même acteur Divine). Difficile de croire que l'acteur Divine ne s'est travesti que pour les films de Waters tant il semble y prendre plaisir, on partage cette allégresse ! Une petite révolution, ratée malheureusement, du système de l'Odorama que ce film invente et exploite : il s'agit pour le spectateur de disposer d'un petit carton numéroté et parfumé, que le spectateur gratte et renifle au fur et à mesure des numéros affichés à l'écran durant le film. Beaucoup de senteurs désagréables (pets, poubelle... ce qui rajoute au côté déluré du film) mais sans le carton en main, les numéros font taches à l'écran, ce qui peut agacer... Un film très particulier à voir principalement pour la folie ambiante et la satire de Baltimore, réussie.