Après les catastrophes qu'étaient la saga Resident Evil et Les Trois Mousquetaires, Paul W.S. Anderson revient nous proposer son film s'inspirant des événements de Pompéi. On y retrouve l'histoire d'un jeune esclave, nommé Milo, condamné aux jeux dans l'arène. Transporté dans la ville de Pompéi, il tombe sous le charme de la jeune Cassia et inversement ce qui sera bien sûr un amour impossible. Le scénario n'est vraiment pas terrible car pendant une bonne heure rien ne se passe à part quelques combats souvent répétitifs. Le moment tant attendu, à savoir l'éruption du volcan, se révèle tout de même distrayante mais aurait pu être bien mieux utilisé. En effet, l'éruption laisse à croire que ce n'était qu'un prétexte pour faire vivre une histoire d'amour impossible et c'est vraiment dommage. Au niveau du casting, il n'y a vraiment que Kiefer Sutherland qui tire son épingle du jeu en salaud de service. Kit Harrington est mou et son doublage est vraiment horrible et en ce qui concerne Emily Browning, elle possède une capacité à mieux faire. Côté technique, les effets spéciaux sont pour la plupart plutôt réussi ce qui surprend à la vue des autres productions Constantin Films et la 3D, qui apporte rarement quelques petits effets, aurait pu être mieux utilisée connaissant l'utilisation de celle-ci dans les autres films du réalisateurs et n'est donc qu'accessoire. Pour résumer, Pompéi n'est vraiment pas une bonne surprise avec un scénario paresseux et des idées mal exploitées mais est probablement le meilleur film de Paul W.S. Anderson.